Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Le nom de ce blog est sans doute évocateur de notre "nachid el watani" tant décrié par le passé parce que, associé au pouvoir Algérien illégitime. Après des décennies de disettes. Je voudrais faire de cet espace, un coin où tous mes compatriotes et autres amoureux de libertés, de démocratie, ou tout simplement d'histoire pourraient s'exprimer librement. En ce sens, nous vous souhaitons la bienvenue. En hommage à Nacer Hachiche, repose en paix et à bientôt ! Pour garder le contact avec notre chère patrie : http://www.alger-presse.com/index.php/presse-fr


Le clan règnant perd pieds et la tête, le New Deal de la Batata-Omelette de Bouteflika continue (source LEMATIN DZ)

Publié par The Algerian Speaker sur 15 Décembre 2013, 11:08am

Catégories : #Charika Gadra (hacha enaâma)

Il est des évidences qu’il faut tout de même rappeler. Peut-être faire assumer.
La PQN privée (Presse Quotidienne Nationale) n’a eu de cesse de rappeler par la précision et le détail, les égarements et les dénis répétitifs des pouvoirs publics régnants ; sûrement effrayés et paniqués à l’idée même de quitter un jour le pouvoir et devoir rendre des comptes à qui de droit. Répondre aussi de ce qu’ils ont fait de ce pays ; un désastre. Pour résumer la situation et aller au plus droit des faits, certains grands titres de la presse algérienne avaient conclu, non sans arguments, à l’observation d’une véritable politique de terre brûlée qui rappelle étrangement les ravages de la sinistre OAS. Cette politique de terre brûlée a été conduite en catastrophe par les plus hauts responsables en charge des affaires étatiques. Pour rappel, la presse citera pêle-mêle : Le démantèlement précipité du DRS pour tenter d’étouffer les quatre plus gros scandales postindépendance mettant en cause la personne et la responsabilité directe du Président de la République, de sa famille et de ses amis les plus proches. On apprendra par Le Quotidien d’Oran et El-Watan dans leurs livraisons des 21 et 24 avril 2013 comment le Président a été ébranlé par la découverte de scandales impliquant son propre frère $aïd dans de grosses affaires de corruption et de concussion avérées et de hautes déviances morales dans le cœur même du clan. Une autre grosse indignité très caractéristique des motifs de gouvernance du clan prédateur. Nombreux sont les observateurs avisés qui ont vite fait le lien entre ce gros scandale familial et l’AVC présidentiel tenu secret à ses tout débuts.

Pour les seuls marchés des centrales électriques de Koudiet Draouch et de Terga, réalisées en gré à gré avec le français Alsthom et l’Américain General Electric en entente de duopole illicite, Saïd Bouteflika & Co y sont soupçonnés d’avoir empoché pas moins de trois milliards de dollars en surfacturations et en dessous de table ; informations non démenties à ce jour par les concernés.

La presse privée non corrompue, pour illustrer cette dérive de terre brûlée, citera à titre illustratif la nomination en catastrophe du quintette diabolique le plus corrompu d’Algérie pour parer au plus pressé et verrouiller le pouvoir par un quatrième mandat ; histoire d’arrêter l’incendie qui menaçait et menace toujours la maison Bouteflika. Cette escouade de choc qui agit en véritable commando politique s’est emparée sans coup férir des postes stratégiques suivants qui déterminent le substrat même qui configure les colonnes pénétrantes et essentielles du pouvoir:

1. La Défense Nationale, héritera du plus grand corrompu de l’ANP selon les appréciations précises des ambassadeurs français et américains (Bernard Bajolet et Robert Ford) qu’ils ne tenaient pas spécialement en haute estime et qu’ils qualifiaient déjà et ouvertement du plus corrompu des généraux algériens en poste (Wikileaks repris par El-Païs du 25 janvier 2008)

2. la Justice, squattée par un tlemcénocrate tristement célèbre, bien sûr inconditionnel du clan régnant, qui a vite appris de son congénère Belaïz, l’art insondable de convoquer la justice de nuit, le culot et, aussi, l’outrecuidance de faire censurer l’arrêt d’une juridiction nationale sans appel – le Conseil d’Etat – par un petit tribunal de quartier au bénéfice d’un bien triste individu ; Saïdani, l’homme de main du clan. Sans avoir la réputation avérée d’une foudre de guerre ou d’un rapace insatiable en matière de corruption à l’image de ses employeurs, il reste tout de même le soldat de première ligne de la curée, prêt à toutes les avanies pour maintenir Bouteflika au pouvoir, même sur une civière ou en chaise roulante. Sa fulgurante ascension sous Bouteflika relève bien plus de la géographie wilayale que d’une quelconque compétence professionnelle ou de la moindre appétence pour la morale et la droiture que devrait s’imposer tout commis ordinaire de l’Etat. De vrais mercenaires au service de la seule pérennité du chef nommant ; Sidi Abdelaziz 1er, disent-ils avec zèle et arrogance.

On ne rappellera pas ici à cet approximatif ministre de pacotille, Kach Bakhta comme cela se susurre sous cape dans sa propre maroquinerie ministérielle, ses nombreuses casseroles de gagne petit qu’il a traînées et traînent encore pour arriver au pouvoir régalien de petit Tlemcénien régnant et dont le décès de Mme Adami n’est ni la seule ni la plus grave de ses indignités. De bien plus graves autres casseroles seront rappelées s’il se commettait à affirmer ce qu’il n’est pas, n’a jamais été ; un ministre honnête sevré et affranchi du biberon du clan. Loin et beaucoup s’en faudrait. Comme tous ses congénères à son image impliqués, il gagnerait beaucoup à se taire et à faire le dos rond comme il le fait en ce moment de mauvais temps et de grosses manœuvres en rase campagne. La bassecour affolée comme elle l’est en ce moment laisse toujours des plumes en suspension.

3. L’Intérieur, la clé de voûte et le verrou central de toutes les élections, machine nationale de tous les trucages et bourrages d’urnes, confié au plus véreux et à l’un des plus corrompus des petites frappes de la bande Bouteflika. Un obscur capacitaire de nuit, sorti de rien, une offrande tribale de Feu Benbella à Bouteflika à l’exacte manière du célèbre cadeau d’El-Glaoui à Mohamed V. Une vraie viande avariée du dedans comme du dehors et qui pollue tout ce qu’il touche. C’est pourquoi il sera versé à la maroquinerie mouradienne pour accomplir les plus sales besognes du trône d’Oujda: De ses passages remarqués à Sidi-Bel-Abbès et Oran, on retiendra son intervention tonitruante pour faire libérer de nuit des trafiquants de drogue jugés et condamnés à de lourdes peines de prison. De lui, on retiendra aussi son intervention directe près le tribunal d’Oran en tant que ministre de la justice en poste pour faire libérer son fils pris en flagrant de gros trafic de drogue (héroïne) In El-Watan et S. Tlemçani du 19 juillet 2010. Simple homonymie dira-t-on plus tard non sans grossier ridicule. Mais chez les Belaïz on n’est pas à une couleuvre près.

Ministre de la Justice, on lui connait surtout les violations répétées (08) de la loi sur l’information pour empêcher la sortie de nouveaux journaux non allégeants et non inféodés au clan des néo-baltaguis Bouteflikiens.

Il est surtout, ne l’oublions pas, l’inventeur récidiviste de la justice de nuit pour réaliser son casse du FLN contre Benflis au profit d’un autre membre zélé du clan ; M. Belkhadem ; une autre grosse pointure des carpettes consentantes.

Si Tayeb a fait parler de lui et alimenté les gorges profondes du sérail en squattant et détournant à son profit une résidence d’Etat appartenant au ministère de la justice.
Trempé jusqu’à l’os dans les scandales de Khalifa Bank (Affaire KB de l’agence Koléa), ce personnage a violemment et illégalement refusé récemment, dans la fraîcheur de ses nouvelles fonctions, de réunir le conseil constitutionnel pour faire constater la vacance de la fonction et du pouvoir présidentiels afin d’empêcher, coûte que coûte, l’application du dispositif constitutionnel (Art 88 de la constitution) et maintenir à tout prix son parrain géniteur à son poste de Président de la République ; même en pyjama. Et il y a réussi.

Bravo les voyous dirait $aïd aux anges. Pas étonnant donc que maintenant l’individu se jette pleinement dans une bataille de chiffonniers pour refuser et s’opposer avec mépris à la création d’une commission nationale de contrôle et de suivi de la prochaine élection présidentielle malgré les appels fondés, argumentés et renouvelés de toute l’opposition algérienne. Un comportement de soudard et de reître que la presse commence enfin à comprendre et à en déceler les procédés malveillants et les motivations finales inavouées qui l’inspirent. Un autre comportement de sacripant que la maroquinerie des Bouteflika a incrusté dans les mœurs profondément altérées de la République dévoyée.

4. Le Conseil Constitutionnel confié à un individu, sans relief et sans envergure, lamentable et pitoyable dans l’affaire Khalifa Bank, soumis corps et âme à la tribu régnante de laquelle et seulement de laquelle il tenait sa petite « légitimité » ministérielle. Lui aussi, refuse à ce jour de s’autosaisir pour constater l’usurpation de la fonction présidentielle par un personnage Hors Service, inapte et invalide pour diriger et orienter tout une nation tourmentée et traversée par des crises sociales et humaines sans précédent dans son histoire. Le personnage, malade, usé et fini mais toujours rusé, joueur et retors à l’excès, est notoirement inapte à diriger quoi que ce fût; pas même une petite prière protocolaire de dix minutes pour une quarantaine de fidèles prosternées à ses pieds. Il est incapable de gérer ses propres habits alors que ses laudateurs payés pour la seule besogne de l’agrandir lui prêtent des capacités physiques et mentales hors du commun. Un vrai fauve en cage disent-ils sans honte; quels effrontés ! Pur mensonge comme toute l’Algérie le sait et le vérifie chaque jour un peu plus. M. Bouteflika n’est apte à rien du tout; pas même assumer ses penchants naturels de gros bavard et de brailleur sans égal ; comme à ses habitudes. Il est tout juste bon pour aller manger tranquillement ses montagnes d’argent volé à l’Algérie ; son pays d’adoption. Il semble l’oublier.

5. Le FLN offert à un arracheur de dents, troubadour et drabki dans son essentiel biologique pour, dit-il publiquement, s’envoyer un quatrième mandat, les doigts dans le nez ; comme les 2ème et 3ème.

Jamais la presse algérienne n’a été aussi unanime pour reprendre à son compte, chaque titre à sa façon et selon ses prismes, le qualificatif d’un internaute vexé que le parti historique de tous les Algériens, le FLN, fut donné en catin comme dans une partie de poker truquée en butin de guerre à un personnage hautement corrosif et corrompu sorti tout droit, dit-on, du film d’Ettore Scola « Affreux, sale et Méchant » La comparaison, bien cocasse et pertinente il est vrai, vient de l’internaute, petit fils de Chahid, choqué par un tel holdup qui met le FLN historique au service de la mafia.

C’est cela et seulement cela, le quintuor baltagui qui se promet d’offrir le 4ème mandat à l’empereur Bouteflika, les doigts dans le nez, bien mieux que le premier et comique mandat offert au Dieu Bokassa ; le manteau d’hermine, la couronne diamantée et la croix en moins. Pour le grand ridicule de la cérémonie d’investiture déjà annoncée grandiose, Bouteflika portera non pas la robe de bure des repentis mais bien de beaux et amples burnous qui ne sont pas, ne seront jamais ceux de ses ancêtres ; pour la simple raison qu’il n’en n’a pas. Une autre histoire. Juste quelques croutes vernis de petit zazou aventurier, sans racines connues, grandi et gonflé comme un champignon à l’ombre d’un certain Brahim Mohamed Boukharrouba alias Houari Boumediene. Bokassa 1er, le grand fou, amuseur stupide des foules, avait, lui, au moins, le modeste avantage de posséder une tribu, des ancêtres et un nom dans son propre pays. Malgré ses fantasmes ubuesques d’Empereur défroqué, Bokassa n’a jamais pratiqué la politique de la terre brûlée en quittant le pouvoir. Este-ce le cas de la Aâlfa Bouteflika fort occupée ces derniers temps à son sport de prédilection ; la chasse aux sorcières non allégeantes au clan et, surtout, pendant qu’il est encore temps, l’accumulation effrénées des richesses mal acquises. La terre brûlée !
Mais cette politique de panique menée tambours battants - après moi le déluge - telle que la raconte et la décrit tous les jours la PQN privée, menée sans le moindre remord par un gouvernement transformé en QG de campagne ad hoc, sans le moindre état d’âme, est bien peu de choses au regard de ce qui se passe réellement dans la gouvernance souterraine de la cité des indus occupants, les undergrounds du pouvoir.

Monsieur Sellal devient-il aussi fou ?

L’actuel chef du gouvernement, jusque là connu pour son apparente modération, semble se lâcher complètement durant ces derniers mois pour la maison Bouteflika. Bien qu’il ait toujours traîné la casserole d’être un homme des services et du général T en particulier, Il semble s’éloigner de ses employeurs d’origine pour se jeter corps et âme, à fonds perdus, dans la bataille tout aussi perdue et sans vis-à-vis du 4ème mandat. Depuis ces huit derniers mois, c'est-à-dire la période de convalescence du Président HS (lire Hors Service) il se comporte moins en chef de gouvernement responsable qu’en petit attaché de presse ou chargé de com. de l’empereur Bouteflika. Un véritable VRP, bonimenteur politique de souk et de militants alignés écoutant ses molles harangues sans conviction. Du petit blabla routinier de campagne que seuls Sellal et Saadani, des pisse-vinaigre, savent en faire.

A la limite, cette dévotion et cet aplaventrisme seraient comptabilisés au passif de sa personnalité déficiente s’il n’usait de méthodes et de moyens, im et amoraux, illégaux et parfois mafieux que pour servir son maître finissant. Pour autant, Monsieur Sellal est certes libre de devenir fou pour se jeter aux pieds d’un homme atteint et malade de pouvoir. Il est libre de lancer avant termes une campagne présidentielle qui ne dit pas son nom. Il est libre de gonfler à l’excès un chat crevé pour tenter d’en faire un tigre rugissant. Il est libre d’affirmer tous les jours et partout que Bouteflika est le plus grand, le seul et le plus apte à diriger l’Algérie actuelle. Mais a-t-il le droit de faire son cirque et son cinéma burlesque avec les moyens publics du contribuable ? A-t-il le droit M. Sellal d’imposer, de se répandre tous les jours et d’étaler ses pitreries et ses fantasmes malsains de militants dévots de la cause perdue des Bouteflika ? Ce faisant, M. Sellal prend le risque historique non calculé de se fourvoyer gravement avec les lois, les règlements et la morale de la République, s’il en était. M. Sellal a effectué plus de vingt visites politiques dans les wilayate pour, affirme-t-il pour la centième fois, le développement local, prétend-il. Faux M. Sellal ! C’est du mensonge froid et stupide! Vous visitez les wilayate pour vendre l’image invendable de Bouteflika. Partout vous affirmez les mêmes choses fausses, éculées et ridicules. Que dites-vous au fait aux indigènes que vous visitez ? Bouteflika va mieux, va bien, va très bien, il est en très bonne santé. Il me charge de vous apporter son salut, son amitié, des milliards et tout ce que vous attendez pour votre bonheur des prochaines années ! Il est le seul à pouvoir le faire, votre bonheur, martèle tous les jours M. Sellal à ses ouailles incrédules! Et aux frais de l’Etat SVP ! C’est quoi ce discours à deux balles si ce n’est les gros sabots d’une grossière campagne présidentielle menée hors délais, hors cadre et hors la loi. Tout devrait concourir à disqualifier et à invalider la recevabilité même de la candidature de Bouteflika pris, encore une fois, en flagrant délit de fraudes et d’indélicatesses avec la loi et la morale publique. En d’autres temps, en d’autres lieux et avec d’autres mœurs, ces pratiques malsaines dont M. Sellal porte aussi la responsabilité, auraient conduit droit à la prison. A la disqualification définitive et permanente de ces délinquants pris en faute publiquement et grossièrement. 

Sur la santé du Président HS, M. Sellal a toujours froidement menti au peuple en affirmant des choses qu’il savait fausses et irréelles dès le début. Dans quel intérêt ? Eviter à tout prix l’application de l’article 88 de la constitution. C’est pourquoi M. Sellal a stupidement outrepassé ses prérogatives de chef de gouvernement en devenant, selon sa seule volonté, expert médical, invariablement flatteur et menteur depuis le début de l’AVC du président HS. Il avait menti quand il savait le président incapable de soulever un gâteau ou d’accrocher ses bretelles. Il avait menti quand il avait affirmé qu’il était apte à étudier les grands dossiers sur la situation économique et sociale de l’Algérie. Sellal a tout le temps menti et de manière grossière sur les réalités de la santé présidentielle. En termes de délinquance, ce comportement constitue un crime puni par la loi ; plus précisément une forfaiture pour une meilleure qualification juridique du délit. L’énarque Sellal et non l’expert médical Sellal, devrait le savoir.

Et si l’on devait cumuler un à un les avis médicaux successifs et élogieux de l’expert médical Sellal, ajoutés aux commentaires des autres bouffons du régime sur la bonne santé du Président HS, M. Bouteflika ressemblerait aujourd’hui bien plus à Superman qu’à un être humain. Par le verbe et l’esbroufe, M. Sellal a fait de Bouteflika un vrai Stakhanov du travail de dossiers y compris dans sa chambre d’hôpital de grand malade alors que l’homme est plutôt connu, même en bonne santé, pour son côté paresseux et ses penchants de farniente indolent et impénitent, incapable de tenir une heure sur place.

Quel culot M. Sellal ! Vous affirmez que vos déplacements à l’intérieur du pays ne sont pas la campagne présidentielle 2014 pour un 4ème mandat. Faux M. Sellal ! Etrangement, comme par hasard, les campagnes pour le 2ème et 3ème mandat (2004 et 2009) ont été conduites dans les mêmes termes, dans les mêmes délais, avec les mêmes moyens, les mêmes méthodes et les mêmes hommes dont, faut-il le rappeler, votre auguste et bien singulière personne. La suffisance et le mépris en plus. On conviendra par d’évidentes analogies de terrain que la présente campagne conduite tambour battant et ouvertement sous la houlette bruyante et remarquée de M. Sellal présente, tout de même, de bien curieuses similarités en matière d’immoralité, de démagogies et de mensonges que les précédentes du candidat Bouteflika. Cette campagne présidentielle, supposée clandestine, est de toute évidence la petite sœur des précédentes Et toujours avec les mêmes techniques de détournements et d’usurpation deq moyens matériels, financiers et humains de la collectivité nationale. Un autre délit dont ils devront répondre un jour.

Des milliers de milliards jetés aux mafias locales

Les précédentes campagnes présidentielles au seul registre des dépenses du candidat Bouteflika ont coûté plus de 2500 milliards de DA aux contribuables algériens sans compter le coût de l’usage détourné des moyens publics mis au service exclusif du candidat Bouteflika. L’actuelle campagne clandestinement en cours risque de coûter plus de 1500 mds de DA dépensés dans le même esprit que les précédentes, c'est-à-dire hors cadre règlementaire, hors cadre budgétaire et hors loi de finances publiques. D’où sort donc tout cet argent que M. Sellal semble dépenser sans compter à la manière des Rechkate des mariages des nouveaux riches ? A la criée ! Ou Hadhi, 20 milliards de dinars fi Khater El K’baïl ! Ou Hadhi, fi Khater El Chaouia ! Ou Hadhi, fi Khater El Ouharna ! Ou Hadhi, fi Khater Sahraoua ! Ou Hadhi…, Ou Hadhi…, Ou Hadhi 23 milliards pour Témouchent…, 24 Rechkate wilayale à coups de milliards du contribuable, hors toute comptabilité publique, à la manière des flambeurs trabendistes, ont été jetés aux programmes spéciaux totalement contrôlés par les mafias locales ; ces faiseurs d’urnes bourrées. C’est ainsi que M. Sellal gère et distribue, seul et hors tout contrôle, les deniers publics, sans aucune justification légale et sans aucune finalité ou pertinence économique connues. D’où vient donc tout cet argent jeté aux mafias locales pour le développement dit local et qui se réduit, pour l’essentiel, à des réfections de trottoirs et à des futilités similaires ; Sans compter les centaines de Hanoute pour chaque commune, exigence cardinale du Président pour marquer son règne ; la culture viscérale de la Houinta Ouijdia pour sauver l’Algérie et les Algériens ; le Hanoute de quatre murs après que les jeunes chômeurs aient longuement souffert d’être adossé à un seul mur ; les Hitistes. Bouteflika, par ses programmes spéciaux et ses Hanoute, vieille séquelle échoppières d’Oujda qui offre quatre murs en guise de bonheur des jeunes ! Vendez tous les mêmes choses ! C'est-à-dire rien ; du vent et du trabendo chinois. Après avoir achevé la désertification du maigre tissu industriel algérien et démantelé les industries manufacturières au profit des copains, de la famille et de quelques généraux mafieux, le voilà M. Sellal s’agiter pour introduire son New Deal algérien par lequel son nouveau bazar de hanoute promet le développement et la prospérité de l’Algérie, sans rien produire. Que des quatre saisons de batata-omelette, la vulcanisation, la friperie indienne avec gale garantie et les lingeries féminines trabendo-chinoises sur lesquelles viennent fantasmer les névrosés islamo-baathistes. C’est cela la vision et le projet économique du couple Bouteflika/Sellal c'est-à-dire ne rien produire : ni son pain, ni son eau, ni son lait, ni ses semences, ni ses habits, ni ses armes ni rien d’autres. Bouteflika et ses servants ont jeté les Algériens dans la préhistoire du troc (pétrole contre nourriture) en inoculant aux Algériens cette idéologie odieuse et malsaine du vivre sans produire, du vivre sans travailler. C’est pourquoi, les Algériens revendiquent ouvertement aujourd’hui le droit au non-travail, le droit à la paresse, le droit aux parties de dominos de 12 heures comme à Maghnia ou à Tébessa où le trabendo est roi. Puisque le Président, ses ministres et ses généraux volent et pillent le pays à ciel ouvert et sans travailler, pourquoi n’aurions-nous pas, nous peuple, notre part de la rapine générale. Le pouvoir de Bouteflika est tellement culpabilisé et fragilisé qu’il suffit de brûler trois pneus, fermer une route ou incendier une mairie ou un commissariat pour faire aboutir ses revendications salariales ou sociales. C’est pourquoi les lycéens et les étudiants revendiquent à leur tour le droit à la fraude puisque, rappellent-ils avec arguments, le taux de réussite chez les enfants du pouvoir est de 100% alors que chez nous, les enfants du peuple, il ne dépasse pas les 40%. Alors et à titre de compensation, nous revendiquons le droit à la fraude ; cas unique et ludique dans le monde qui fera de nous une autre originalité et une autre risée de la politique Sellalo-Bouteflikienne.

Mais la question du début de l’interrogation revient comme une supplique récurrente et lancinante. D’où vient tout cet argent jeté aux mafias locales en guise de développement des wilayate? Serait-ce ce fameux fonds spécial de compensation, le différentiel des recettes pétrolières budgétisées à 37$ le baril et les reliquats restants qui alimentent ce trésor de guerre qui fait les gorges profondes de la cour des comptes et la fortune des grosses pointures de la bande à Bouteflika? Sûrement. Décidément M. Bouteflika nourrit une vraie appétence biologique pour les reliquats des budgets publics ; un vrai tropisme atavique et irrépressible qui ne le quitte plus depuis le siphonage des reliquats budgétaires des ambassades algériennes par qui nous savons et que la cour des comptes algérienne connait bien mieux que tout le monde.

Est-ce ainsi qu’on gouverne un pays M. Sellal ?

M. Sellal ne se suffit pas de mentir aux Algériens sur la santé du Président HS. Il ne se suffit pas non plus de tout faire pour éviter l’application de l’article 88 de la constitution et de dépenser à vau-l’eau l’argent des Algériens pour un hypothétique et impossible développement local. Non, il lui faut pire et plus à présent. Se pose-t-il au moins la question de savoir ce qu’ont généré les 50 milliards de $ jetés aux barons de l’import/import locaux durant les quinze dernières de la gouvernance Bouteflika ? Votre bilan et votre New Deal de Batata/omelette se résume en fait et pour tout à cinq petits points :
• En 15 ans de pouvoir solitaire, Bouteflika a massifié, amplifié et aggravé la haute corruption. On l’évalue à plus de dix milliards/an soit 150 Mds de dollars au total dont ont été bénéficiaires la famille, les amis et les servants du clan présidentiel soit moins de mille personnes. Sous Chadli on volait en millions. Sous Bouteflika et sa bande on a volé en milliers de milliards.

Le trafic des drogues qui se comptaient en grammes et en kilos est passé sous Bouteflika en quintaux et en tonnes. Normal ; les fils de ministres et de généraux s’adonnent publiquement et impunément à ces commerces. Le fils d’un ancien ministre de la justice, officiellement chômeur, possédait sur un seul de ses comptes courants la somme de 46 milliards de centimes sans pouvoir en justifier l’origine. Il était trafiquant de drogue connu de tout Oran.
La prostitution qui se pratiquait clandestinement s’étale et se répand publiquement en dizaines et de centaines de milliers de jeunes prostituées sous le régime Bouteflika. J’ ai livré en 2007 aux pouvoirs publics un sondage prouvant cette réalité.

• L’autoroute Est/Ouest, fierté et fleuron des réussites Bouteflikiennes est en fait la preuve de la Kechfa nationale. L’ouvrage est déjà périmé, hors d’usage pour l’essentiel avant d’être officiellement réceptionné. Il a coûté deux fois plus cher que les standards internationaux. Il a enrichi à l’excès, un parti politique, la mafia chinoise et moins de cent familles algériennes proches ou dans le clan présidentiel.
• L’immense bonheur social des Algériens :

Durant les quinze ans de règne de Bouteflika, plus d’un million d’Algériens, cadres pour l’essentiel, ont définitivement quitté l’Algérie pour s’installer définitivement à l’étranger. Plus de trois millions d’Algériens ont sollicité des visas pour quitter l’Algérie. Plus de 400 000 Algériens ont tenté de se jeter à la mer pour fuir le régime de Bouteflika qui comptent déjà des dizaines de milliers de suicides et d’immolés par le feu. Ajoutez à ce noir tableau, les suicides, les enfants et femmes abandonnés, les visiteurs de poubelles du soir, les SDF et les errants, les mendiants, la délinquance urbaine, le banditisme, les malades psychiatriques à l’abandon, les épidémies spontanées, les maladies vénériennes, le retour des grandes maladies du siècle dernier et vous aurez une vraie idée du bilan effrayant de Bouteflika
• Les grands malades (Cancer, sida, maladies rares) d’Oran, Tizi-Ouzou, Annaba sont sans médicaments, abandonnés à leur sort dans de vrais mouroirs hospitaliers pendant que les protégés de Bouteflika et de leurs familles vont se faire soigner les hémorroïdes en France, en Suisse, en Espagne, en Belgique et en Irlande au frais de l’Etat et du contribuable algérien. On aura la décence de ne pas évoquer ici les cas du Val-de-Grâce, des Invalides et des pensionnaires du Georges V, visiteurs du grand malade, au frais de la princesse. Ces évocations donneraient à vomir.

• Dans tous les classements mondiaux où les performances de la qualité de la vie (bien vivre et mieux vivre) sont mesurées et classées, l’Algérie des Bouteflika est invariablement classé de pire en pire parmi les bons derniers, loin derrière le Togo, la Papouasie, le Suriname ou la Mongolie extérieure. Très loin derrière le Maroc, la Jordanie, la Tunisie, Malte dans tous les domaines de la qualité de la vie sociale, culturelle et artistique. En termes de tourisme et de qualités d’accueil, l’Algérie de Bouteflika se classe très largement parmi les pays infréquentables. Les seuls domaines où l’Algérie de Bouteflika caracole en pole position c’est en corruption et en bureaucratie où nous occupons les devant du palmarès juste derrière la Somalie, le Bengladesh, le Nigéria et le Sultanat de Brunei et l’Etat du Sarawak. En termes de pratiques culturelles cinéma, théâtre, musée, festivals) l’Algérie de Khalida Toumi a atteint par le bas, le niveau le plus désertique de la planète, largement dépassée par la Tchétchénie, le Kazakhstan, l’Afghanistan, le Botswana, loin derrière le Zimbabwe; presque au niveau de la Corée du Nord. Voilà le bilan des Chettahate en chef de la culture nationale où Khalida confond, tout comme son chef, confond porte-monnaie personnel et deniers publics comme vient de le constater la cour des comptes.

L’argent de poche du Président Bouteflika ; 03 milliards de $ /an

C’est à peine croyable ! La cour des comptes vient de nous apprendre que le sieur président Bouteflika dispose à sa guise d’une caisse noire de trois milliards de dollars/an hors toute comptabilité publique, hors tout contrôle et suivis de dépenses, hors justificatifs ou justifications comptables. Il en dispose comme le Tunisien Benali disposait de ses armoires de liasses de devises. Le Président algérien dépense à sa guise cette caisse en toute discrétion et en totale opacité. Pour situer l’ampleur et la gravité de cette gabegie, il faut rappeler que le Président de la République perçoit déjà un salaire et des indemnités, que ses frais de bouches, d’habillements, d’habitations résidentielles multiples, de représentation, de santé, de vacances et de déplacements, de loisirs, de réceptions de parades et de prestiges divers sont totalement pris en charge par l’Etat algérien dans le cadre d’une dotation budgétaire ordinaire qui est l’une des plus importante au monde comparée au PIB du pays. En résumé, le sieur Bouteflika profite des avantages personnels qui lui sont dus en tant Président de la République, bénéficie de manière quasi illimitée des dépenses du budget de la Présidence de la République dont il est le principal et souvent le seul ordonnateur. En sus de tout cela, le sieur Bouteflika perçoit une cagnotte faramineuse de trois milliards de dollars. Cette dotation est deux fois plus importante que celle de la reine Elisabeth II, trois fois celle de Mohamed VI, vingt fois celle de la reine Rania de Jordanie. Cet argent de poche du sieur Bouteflika représente tout de même au moins trois fois le budget annuel d’au moins six états pauvres du Sahel. Quelle honte ce président ! Que fait-il avec tout cet argent accumulé pendant quinze ans? Qu’en pense son premier laudateur M. Kesentini et ses petits journalistes cireurs rabatteurs de Djezzy ? Ces sous harkis, heureusement stupides et débiles qui cassent à tout va du Benflis en ce moment, s’adonnent en ce moment aux pieds de $aïd aux seules danses du ventre qui plaisent au régime finissant ; s’opposer et détruire touts ceux qui s’opposent à Bouteflika ; Ali Benflis en tête. Normal ; l’Homme dérange et contrarie le sérail.

Et dire qu’en ce même moment où l’on nous sort les brouettes de scandales des écuries d’Augias et des Bouteflika, on nous sort aussi des rangs baltaguis du pouvoir de bien curieux sifflements de vipères récidivistes qui comparent, par la chaise roulante, oui par la chaise roulante dis-je, Bouteflika à Roosevelt ! Evidemment et comme toujours, ces commentaires odieux qui donnent plus à rire qu’à vomir, nous viennent des encriers et des morves les plus glauques et les plus sales du pouvoir ; quelques vieilleries de journalistes ménopausées, recyclés par Djezzy, toujours accrochés aux largesses de $aïd Bouteflika et de ses sous-traitants.
Mais tout de même ; Quel courage ventral et sous-ventral ces journalistes baltaguis que Bouteflika a fabriqués par l’argent! Quel culot, quelle audace, quel aplomb ! Quelle inculture messieurs Delaplume fécale et sous-ventrière de $aïd Bouteflika !
Franklin Delano Roosevelt, 32ème Président des USA, par son audace, son génie et son New Deal a sauvé son pays et son peuple de la plus grande catastrophe économique de tous les temps. Il a battu militairement le fascisme nazi et sauvé son monde de la peste brune.

Bouteflika, lui, quel est son New Deal à part ses Houinta de bazar et sa Batata-omelette ? C’est bien moins que rien. Parce que le niveau zéro des fléaux qu’il a lui-même amplifiés aurait joué, pour une fois, à son avantage. Ce n’est même pas le cas. Lui qui s’est associé à toutes les mafias algériennes et étrangères pour asseoir et étendre son règne de prévôts affamés et de mafieux pressés.

Quel est donc le bilan de ce Badinguet et quel est son quitus moral à part la généralisation et l’amplification de la haute corruption, la massification de la prostitution et la banalisation à grande échelle des drogues, notoirement distingué à son initiative par l’entrée massive des mafias et des mafieux dans les centres névralgiques et décisionnaires du pouvoir politique. C’est cela le Roosevelt algérien de la Batata-omelette que la chaise roulante ne pourra jamais rapprocher du grand homme américain ; Roosevelt. Pour l’anecdote, il faudrait tout de même rappeler à tous ces laudateurs zélés du Président, tous animés par le couffin et le ventre, que le Président qu’ils servent, a déjà pris ses devants et ses assurances pour lui, tout seul. Il a déjà offert à Dieu la plus grande mosquée d’Afrique ! Mais, dites leur et dites-vous bien que Dieu n’est pas corruptible. Il ne pardonnera pas, jamais, à Bouteflika d’avoir construit une si grande mosquée au lieu et places de vingt hôpitaux publics pour soulager les souffrances de dizaines de milliers de malades et de mourants.

Avec trois milliards de dollars/an d’argent de poche et tous les autres privilèges dus à son rang et à ses fonctions, sans compter les grandes rentes de la haute corruption, le sieur et distingué Président Bouteflika, peut s’offrir à lui-même comme à ses servants, tous les paradis du monde qu’il voudra. Mais un seul lui sera refusé pour toujours; celui de Dieu. Là-bas on n’accepte que les gens propres dont les mains et la conscience sont propres. Est-ce le cas de Bouteflika ? Pas sûr.

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